Sorte d’ode à la résilience et à la persévérance, « Hanging On A Still » montre toute la détermination d’un bluesman dans sa volonté d’artiste complet, mais aussi d’homme. Semés d’embûches, l’élaboration et l’aboutissement de cet album exceptionnel n’auront pas été une mince affaire pour STEVE HILL. Reconnu et récompensé pour ses talents de compositeur et d’homme-orchestre, cette nouvelle réalisation est probablement la plus belle de sa carrière, tant la force qui en émane est prodigieuse.
Entouré de musiciens solides, dont un réputé batteur anglais, Steve Hill fusionne blues et rock avec un aplomb entraînant sur Dear Illusion.
L’image ne fait pas foi de tout, mais dans le cas de Steve Hill, elle est révélatrice. Le gars qu’on voit en veston et avec houppe fifties au début de sa carrière (sur la pochette de Call It What You Will) a depuis longtemps délaissé ses habits proprets pour un look plus rock, une transformation qui ne serait que superficielle si elle n’avait pas de sens du point de vue musical. Or, c’est le cas : Steve Hill s’est trouvé dans une approche plus directe et un son où le blues tient tête au rock.
C’est particulièrement vrai sur Dear Illusion où, encadré par une section de cuivres baptisée The Devil Horns, et soutenu par le batteur Wayne Proctor (célébré en Angleterre), il puise dans les racines du rock, qu’il mêle habilement au blues, à une touche de soul et, par moments, à un esprit gospel (All About the Love). On comprend le guitariste d’avoir laissé passer la pandémie avant de finalement sortir ce disque tonique, porté par des grooves plus que solides, qui prendra encore plus de coffre sur scène.
Après une décennie dans son trip de Solo Recordings qui lui a valu un prix Juno en 2014, 3 ans après Desert Trip (2020) qui racontait un voyage révélateur en Californie, il célèbre ses 25 ans de carrière comme il se doit, le virtuose homme-orchestre charismatique Steve Hill s’offre un 12e album qui replonge dans une musique mordante.
Voici Dear Illusion, 10 pièces qui retournent aux guitares blues rock bruyantes avec un peu de soul et de gospel avec une section de cuivres turbulente. Produit par le multi-instrumentiste, excepté deux chansons par They Call Me Rico avec des grooves de cuivres par The Devil Horns, Wayne Proctor, sept fois le batteur de l’année aux UK Blues Awards (AA Williams, Oli Brown, King King, Ben Poole), qui a mixé et masterisé le nouvel album également.
Pour le reste, Hill s’en occupe avec une précision chirurgicale à la réalisation dans 4 studios différents entre Trois-Rivières (Golden Ration), Montréal (Tonebender), la France (Magneto) et le Royaume-Uni (Superfly). Accompagné de ses compares à l’écriture : Joshua Parlett et le Québécois d’origine Johnny Pilgrim, qui réside à Los Angeles.
Pour concevoir son douzième album en 24 ans de carrière, Steve Hill s’est octroyé trois semaines de pérégrinations à travers la Californie. Seul au volant d’un camping-car entre Big Sur, San Rafael, le parc naturel de Yosemite et la Vallée de la Mort, il y a composé l’essentiel de ces dix nouvelles plages, armé d’une simple guitare sèche.
Steve Hill annonce Desert Trip, un voyage musical à l’intersection du folk, du country, du blues et du rock’n’roll.
À l’automne 2016, en pause de tournée, Steve Hill se rendait au festival Desert Trip près de Palm Springs en Californie pour vivre à son tour l’expérience de festivalier et y voir sur scène Bob Dylan, The Rolling Stones, Neil Young, Paul McCartney, The Who et Roger Waters. Une semaine de musique dans le Golden State n’était cependant pas suffisant. L’artiste décida de s’acheter une guitare et de louer une van afin de parcourir la Californie dans le but d’inspirer la composition de nouvelles chansons. À la fin de son périple d’un mois et demi qui lui a fait traverser Big Sur, Death Valley, Joshua Tree, San Rafael et Yosemite, Steve s’est rendu chez un vieil ami à Los Angeles pour enregistrer quelques démos de ses nouvelles pièces
Les trois années suivantes furent les plus intenses de sa carrière: plus de 350 spectacles, autant en Europe que d’un bout à l’autre du Canada. Steve continuait à travailler sur l’album à temps perdu entre les tournées en plus de contribuer à quelques projets divers. Le confinement des derniers mois lui a cependant permis de se replonger à temps plein dans ses compositions pour enfin nous présenter le fruit de ce road trip musical. Différent de ses projets précédents, Desert Trip se trouve à l’intersection du folk, du country, du blues et du rock’n’roll mettant de l’avant le côté auteur-compositeur-interprète de l’artiste. Au travers de ses nouvelles compositions originales, il revisite trois chansons de son répertoire et nous fait l’honneur d’une chanson qu’il dit écrite par The Original Johnny Wabo.
« Quatre ans plus tard, je décide de sortir ce que j’ai écrit dans ce voyage avec quelques versions alternatives de vieilles chansons à moi qui semblaient vouloir vivre dans le même espace, comme si je les avaient toutes chanté la même journée, comme si leur place a toujours été sur cet album. » -Steve Hill
Desert Trip sera disponible sur les plateformes numériques, sur disque le 6 novembre prochain.
L’album sera également disponible en vinyle le 27 novembre. Précommandez-ici
L’homme-orchestre et guitariste Steve Hill nous présente enfin son premier album live enregistré en spectacle à La Chapelle de Québec en novembre dernier.
The One-Man Blues Rock Band : 14 pièces dans un blues qui livre la marchandise, incluant les excellentes pièces Damned, Dangerous, Rhythm All Over, The Ballad of Johnny Wabo et Still Got It Bad, et trois pièces acoustiques.
Steve Hill fait de la magie avec ses doigts et sa fureur dans la voix. The One-Man Blues Rock Band, c’est un album live musclé qui sonne comme une tonne de briques. Hill n’a pas fait les choses à moitié, et c’est puissant.
Avec une longue tournée au Royaume-Uni et en Allemagne, en première partie de Joe Bonamassa au programme, c’est le temps que le monde entier connaisse l’artiste trifluvien Steve Hill et son blues rock rythmé.
The One-Man Blues Rock Band : un album live salement énergique. On y prend son pied à chaque accord.
Après 25 ans de carrière et presque 3 000 spectacles, il était presque anormal que Steve Hill, porte-étendard du blues au Québec, n’ait pas publié d’album live.
C’est maintenant chose faite avec The One-Man Blues Rock Band, qui immortalise ses prestations d’homme-orchestre devant public.
(Pour ceux qui n’auraient pas eu le mémo, depuis 2012 et la parution de Solo Recordings Volume 1, Steve Hill fait tout, tout seul. Appliquant à la lettre le proverbe voulant qu’on ne soit jamais mieux servi que par soi-même, il assume, en plus de ses rôles de guitar hero et de chanteur, les fonctions de percussionniste et d’harmoniciste. Tout cela en même temps, en studio comme sur scène. On ne sait pas comment il fait, mais c’est très impressionnant.)
Perfectionniste dans l’âme, l’artiste de 44 ans a tergiversé pendant des années avant d’obtenir «la bonne take», l’enregistrement parfait devant public.
«J’ai fait neuf albums studios et, entre eux, j’ai enregistré et mixé des shows dans le but de sortir un album live. Je ne les ai jamais sortis parce que je n’étais pas pleinement satisfait, admet le guitariste. Ce n’était jamais à mon goût: les tempos étaient trop rapides, ma voix n’était pas correcte, le ton des guitares n’était pas le bon, les gars du band faisaient des erreurs…même s’il y avait de bonnes choses, j’abandonnais tout le temps le projet et je retournais en studio.»
Après 20 ans de carrière et dix albums, le guitariste-chanteur et homme-orchestre Steve Hill vient finalement de réaliser son grand rêve. En novembre 2017, il enregistrait son premier disque devant public. PourOne Man Blues Rock Band, il a tout donné et ça tonne sérieusement. Parce que le blues n’est pas qu’une affaire d’hommes, nous vous suggérons quelques lectures autour de Bessie Smith, Ma Rainey et Billie Holiday.
Depuis vendredi, chez votre disquaire ainsi que sur toutes les plateformes de téléchargement, le nouveau disque du guitariste Steve Hill vous attend. Depuis quelques jours, c’est avec un plaisir non dissimulé que nous savourons les riffs et autres histoires de celui qui a partagé la scène avec Ray Charles, Jimmy Vaughan et les gentils barbus de ZZ Top. Avec une énergie qui décoiffe, un sens du blues et du rock qui rend admiratif, et pas seulement au Québec, le guitariste nous offre un disque consistant, « allumé », qui démarre au quart de tour. Qu’il soit à la guitare électrique, acoustique, sèche ou à l’harmonica, cet hommage au blues teinté de puissants passages vous donnera sans contredit des frissons. Plutôt que de puiser dans les classiques, il a composé douze œuvres, sans oublier l’immortel Voodoo Child du saint patron Jimi Hendrix. Si « toutte est dans toutte » pour reprendre une maxime de Raoul Duguay, One Man Blues Rock Band se veut une réussite comme un tour de force.